Une carence en un seul nutriment suffit à limiter le rendement des cultures et la disponibilité de chaque nutriment doit être en rapport avec les besoins de récolte. Un examen de l’apport et du retrait des nutriments révèle quels nutriments sont nécessaires à chaque stade de croissance, ainsi que le rôle de chacun.
La loi minimale de Liebig, souvent appelée loi de Liebig, stipule que la croissance n’est pas dictée par les ressources totales, mais par la ressource la plus rare qui devient le facteur limitant (Justus von Liebig, 1873). Ce concept est souvent représenté sous la forme du tonneau de Liebig, où les lattes individuelles du tonneau représentent les nutriments ou d’autres facteurs limitants.
L’apport des nutriments varie tout au long de la saison avec le stade de croissance de la récolte. Bien que la retenue diffère d’un champ à l’autre et dépende du rendement, les cultures de pommes de terre peuvent utiliser 50 % plus de potassium que l’azote. Une récolte de 38,5 t/ha (15,6 t/ac) peut retirer plus de 200 kg/ha (178 lb/ac) de potassium et 120 kg/ha (103 lb/ac) d’azote. Le potassium et l’azote sont nécessaires tout au long de la croissance végétative, de la formation et du grossissement des tubercules.
L’absorption des nutriments varie avec le stade de croissance de la récolte. Le potassium est l’élément le plus largement utilisé par la culture de pommes de terre.
Le potassium et l’azote sont nécessaires tout au long de la croissance végétative, de la formation et du grossissement des tubercules.
Bien que la retenue diffère d’un champ à l’autre et dépende du rendement, les cultures de pommes de terre peuvent utiliser 50 % plus de potassium que l’azote.
L’azote est important pour la croissance des feuilles et des tubercules. Comme le potassium, une grande partie de l’azote est transférée de la feuille au tubercule pendant le grossissement.
Le phosphate est également nécessaire en quantités relativement importantes, notamment au début de la croissance, pour favoriser l’enracinement et la formation des tubercules, puis à nouveau en fin de saison pour le grossissement.
Le potassium est particulièrement important pour obtenir des rendements élevés, mais aussi pour assurer l’intégrité des tubercules. Une « absorption abondante » de potassium est typique des pommes de terre.
Le soufre est nécessaire à tous les stades de croissance et est particulièrement important pour lutter contre la gale commune.
Un apport régulier de calcium est essentiel pour assurer une croissance sans stress du feuillage. Des taux relativement élevés d’engrais calciques sont nécessaires pour obtenir les petites quantités dans le tubercule qui sont essentielles à la qualité de la récolte.
Le magnésium est plus important aux stades ultérieurs de la croissance, notamment pendant le grossissement (voir diaporama), où il joue un rôle majeur dans la conservation de la qualité des tubercules.
Bien que des quantités beaucoup plus faibles de micronutriments soient nécessaires, un équilibre correct est essentiel pour produire une récolte de qualité.
Le bore est nécessaire en plus grande quantité pour assurer le bon déroulement de plusieurs processus de croissance essentiels. Il est également important pour optimiser l’utilisation du calcium.
Bien que des quantités importantes de cuivre soient utilisées, des carences sont rarement observées, la plupart des sols assurant un approvisionnement adéquat à long terme.
Le manganèse et le zinc sont importants pour le rendement. Le zinc joue un rôle essentiel dans l’assimilation et le métabolisme de l’azote et dans la formation de l’amidon.
Le molybdène peut être important dans les sols à faible pH.